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Bertrand Dupont : « Il faut redonner un cap et une vision à la France et ce n’est pas le “en même temps” qui va le permettre. »

Elections législatives partielles : les mêmes questions sont adressées à tous les candidats. Tous les candidats sont invités à envoyer leurs réponses à marc.guyon@clubfranceinternational.com

Les réponses de Bertrand Dupont, candidat dans la 2e circonscription des Français établis hors de France :

1. Pouvez-vous vous présenter au niveau politique, professionnel, et personnel ?

Je suis entrepreneur et réside depuis plus de 26 ans en Amérique latine (8 ans en Argentine et plus de 18 ans au Brésil). Je suis père de deux enfants Franco-Argentins qui ont fait leurs études au lycée français de Buenos Aires.

Je suis président de plusieurs associations et élu conseiller des Français de l’étranger au Brésil depuis 2021.

J’ai toujours été au service de nos compatriotes. Ma candidature s’inscrit dans la continuité de ces actions.

Je vois, dans l’action politique, un moyen de défendre les intérêts des Français de l’étranger, durement touchés par 6 ans de restrictions des différents gouvernements Macron avec des coupes budgétaires constantes et des suppressions de postes.

Ma suppléante, Frédérique Martiquet, réside depuis de nombreuses années en Colombie et aide également nos compatriotes dans leurs problématiques quotidiennes.

2. Quel est votre lien avec cette circonscription, et considérez-vous y être bien implanté ?

Je suis le seul élu local dans cette élection, le seul à avoir un vrai bilan local.

Comme je l’ai indiqué j’ai passé plus de la moitié de ma vie dans notre circonscription.

Mon engagement associatif et politique a toujours eu le service à nos compatriotes comme ligne d’action.

Je connais leurs besoins car je les aide au quotidien et pas seulement quand il y a des élections.

Mon action est connue et reconnue au Brésil et dans différents pays de notre circonscription.

J’ai visité plus de 10 pays dont certains en grande difficulté comme, par exemple Haïti. Quand on veut être député, il faut être aux côtés de ceux qui en ont le plus besoin.

3. Quels sont les points qui différencient votre programme de celui des autres « patriotes » ?

Les points sont souvent similaires.

De façon générale, les baisses de budgets pour nos consulats avec plus de 300 postes supprimés, la santé, l’éducation, la baisse des bourses scolaires, la réduction du nombre de professeurs avec plus de 500 postes supprimés, le manque de conventions bilatérales et l’accompagnement de nos entrepreneurs et EFE, l’accès aux comptes bancaires sont les principaux sujets sur notre circonscription.

La différence se fait sur leur niveau de connaissance, les solutions apportées et des spécificités de chaque pays. Elles sont détaillées sur mon site www.bertranddupont.org.

Au Mexique, par exemple, mes priorités seront de faciliter l’accès au services consulaires, faire en sorte que cessent les demandes systématiques et absurdes de Certificats de Nationalité Française (CNF), travailler pour l’élaboration de conventions bilatérales dans les domaines de retraite, sécurité sociale, l’apostille.

C’est pourquoi j’ai visité plus d’une dizaine de pays et plus d’une quarantaine de villes.

Les Français d’Amérique Latine et des Caraïbes ont une opportunité unique d’avoir enfin un député qui est l’un des leurs et qui se battra pour eux.

4. Au-delà des problématiques FDE, avez-vous un programme national ? Quelle est votre analyse de la situation actuelle de la France ?

Un député de l’étranger est un député de la nation. Il se doit d’avoir un programme national surtout que la vision de la France d’un Français de l’étranger est plus globale et plus focalisée sur l’intérêt général et une certaine vision de la France.

Le bilan Macron est catastrophique. La dette explose, notre indépendance alimentaire, énergétique, financière est menacée. Les valeurs de liberté, égalité, fraternité sont mises à mal, les conquêtes pour l’égalité des droits menacées, l’autorité de l’état bafouée, notre éducation ne cesse de baisser dans les classements internationaux et nos frontières ne sont pas contrôlées.

Il y a un aussi un manque de vision globale sur les enjeux liés au réchauffement climatique. Quelle planète va-t-on laisser à nos enfants ?

La place de la France dans le monde régresse et c’est d’ailleurs l’un des axes de mon action avec l’Amérique latine. Ici la France doit aussi reprendre sa place.

Il faut redonner un cap et une vision à la France et ce n’est pas le “en même temps” qui va le permettre.

5. Croyez-vous un jour en une union des droites et des patriotes ?

Pour l’instant je n’y crois pas… Je crois que la droite Républicaine doit retrouver sa place autour d’un vrai projet de société, d’une vision de la France.

Le rassemblement ne se fera que de cette façon, sur des valeurs et un projet fédérateur, un projet d’avenir et d’espoir pour notre grand pays.

Je compte y prendre toute ma place.

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