Reconquête : Rencontre avec Jean-Louis Scandella, candidat “FDE Europe”
Tous les candidats FDE au Conseil National de Reconquête sont invités à être interviewés. Merci de contacter marc.guyon@clubfranceinternational.com
1) Bonjour Jean-Louis, pouvez-vous nous parler de votre parcours, notamment votre engagement politique ?
Commençons par le commencement, je m’appelle Jean-Louis Scandella, j’ai 59 ans et je suis issu d’une famille d’origine italienne qui a toujours nourri une énorme gratitude pour l’accueil que la France lui a réservé à son arrivée dans les années 20, une gratitude qu’elle m’a transmise et qui aujourd’hui encore est aux sources de mon engagement chez Reconquête. Dans ma petite ville natale de Sedan, autrefois industrielle et prospère, aujourd’hui prolétarisée, islamisée et rongée par le trafique de drogue, les familles italiennes, polonaises, portugaises s’assmilaient par le travail et le mariage en moins d’une génération et personne ne parlait alors de discrimination, de xénophobie ou de racisme.
Monté à Paris pour mes études (Lycée Henri IV, Sorbonne, Scienpes-po), j’ai fait dans notre capitale, puis à Francfort, à Londres et à Hong-Kong une carrière d’analyste financier et de gérant de fonds d’investisements sur les marchés émergents : partout et toujours, j’ai fait le même constat, misère et corruption dans les pays aui avaient suivi la voie du communisme et du socialisme, rebond et dynamisme dans ceux qui rendaient la priorité à l’initiative individuelle, au travail et à l’investissement et tandis que je voyais ceux qui avaint fait les bons choix sortir de la pauvreté et accéder à la propérité, années après années, je trouvais à mon retour à Paris ou à Sedan, mon quartier, chaque fois plus dégradé, chaque fois plus pauvre, chaque fois plus colonisé au point de ne plus pouvoir m’y sentir chez moi.
Avant mon engagement chez Reconquête, je n’ai, malgré la conscience aigue du déclin de notre pays, jamais milité ni été membre d’aucun parti, parce que notre regression semblait inéluctable…Eric Zemmour, ses livres, l’éblouissement du meeting de Villepinte ont tout changé : depuis ce moment je ne veux plus me résigner… Depuis ce moment je pense que le Grand Remplacement peut encore être inversé, que le Grand déclassement peut encore être enrayé et surtout que le Grand Effondrement qui nous guette peut encore être évité… Il nous reste encore une dernière chance et je ferai tout pour que la France la saississe. Depuis 2022 je suis référent des Français d’Italie, en 2023 je soutiens comme suppléant la candidature de Serge Siksik aux élections partielles de la 8ème circonscription des Français de l’étranger.
2) Pourquoi avoir choisi de vivre en Italie, et comment y trouvez-vous la vie ?
Le choix du départ en Italie a été guidé par une passion du vin et par une occasion à ne pas laisser filer : près de l’endroit où j’avais passé des vacances en Toscane, un vieux domaine viticole abandonné était mis en vente…15 hectares de vignes étaient à reprendre… j’ai foncé et je suis devenu vigneron. Ici, dans la campagne toscane, où je travaille la terre de mes mains et vis désormais au rythme de la nature et des saisons, la vie ressemble encore à ce qu’elle était dans les Ardennes de mon enfance ou dans le Paris de ma jeunesse… Une vraie communauté de familles qui travaillent et élèvent leurs enfants, un monde où tout le monde se connaît et partage les mêmes valeurs traditionnelles, l’ordre, le travail et l’épargne, la solidarité familiale et villageoise… L’Italie, gangrennée par les mêmes maux que la France dans ses grandes villes est encore très traditionnelle dans ses campagnes et la population, médusée par les délires wokistes, y a encore ce solide bon sens terrien que la propagande de gauche a anesthésié chez trop de nos compatriotes ; la victoire de la patriote Giorgia Melloni, une femme italienne, une mère, une chrétienne, aux élections de 2022 en est pour moi une preuve.
3) Vous êtes candidat au Conseil National pour l’Europe, quelle est la particularité de votre candidature ?
Ma candidature, c’est avant tout une candisature vierge de toute compromissions politiques passées, une candidature de convictions profondes dans les idées d’Eric Zemmour, ces idées que j’ai toujours eu de manière diffuse en tête et que j’ai retrouvées si bien exprimées et si courageusement défendues en public pendant la campagne présidentielle : Priorité 1 inverser le Grand Remplacement Priorité 2 enrayer le Grand déclassement surtout dans son aspect économique Priorité 3 stopper le Grand Endoctrinement
Ma candidature, c’est également une candidature de la campagne, du travail de la terre, du travail manuel au contact des ouvriers agricoles. Loin des délires d’assistanat et de wokisme de la gauche ou des discussions, parfois très théoriques, de nos élites citadines, même quand elles partagent nos idées, c’est une candidature de terrain, pragmatique qui souhaite avoir la tête dans les étoiles à la lecture des livres d’Eric Zemmour, mais les pieds sur terre quand il s’agira de préciser la ligne politique et d’éprouver l’applicabilité des mesures de notre prochain programme
Ma candidature enfin, c’est une candidature qui se veut résolument européenne, pas l’Europe technocratique du monstre froid de Bruxelles, mais l’Europe éternelle de Charlemagne, l’Europe de nos nations dans leur souveraineté et leur identité singulière, unies dans une même civilisation qui n’a besoin ni d’une commission, ni d’une administration supplémentaire pour se parler. Plus particulièrement, encore, ma candidature est une candidature de l’amitié franco-italienne, du dialogue avec ce pays, l’Italie, notre petite sœur ou notre grande cousine, qui ne demande qu’à être plus proche de nous.
4) Comment vous définissez-vous ? Conservateur ? Identitaire ? Libéral ? De droite ?
Je me suis toujours énormément méfié des étiquettes, de celles que l’on affiche comme de celles que l’on vous donne. Toutefois pour ne pas éluder votre question, je dirai que j’aspire pour notre pays à l’ordre, à la prospérité et à l’harmonie et que je suis convaincu que rien de tout cela ne s’obtient sans promotion du travail, du respect de la loi et de la citoyenneté, ce qui fait résolument de moi un homme de droite.
Catholique convaincu, j’ai par ailleurs une immense affection pour notre société traditionnelle française fondée sur la famille, sur le mérite et sur la charité que la gauche, ouvrant la porte à toutes les dérives, appelle aujoud’hui solidarité, ce qui fait probablement de moi un conservateur.
Enfin je crois à un état fort dans son domaine de compétense réduit à la police/armée, à la justice et à la monnaie, mais beaucoup plus à l’esprit d’entreprise et d’initiative de nos concitoyens pour ce qui concerne l’économie et l’évolution de la société, ce qui fait probablement de moi un libéral…En somme, je coche toute les cases, sans pouvoir totalement m’identifier à aucune.
5) Quelle est votre vision de Reconquête, dans quelle direction souhaitez-vous que le parti évolue ? Croyez-vous en l’union des droites ?
Depuis la dérive gauchisante de l’UMP/LR la France est orpheline d’un grand parti de l’ordre, du travail et des familles et Reconquête avec notre président Eric Zemmour a toutes les qualités pour jouer ce rôle, d’autant plus qu’il y a urgence et que pour paraphraser Jacques Chirac en 2002 « la maison France brûle » ! En 2022 Eric Zemmour a mis dans le débat le Grand remplacement, le Grand Déclassement et le Grand Endoctrinement faisant de Reconquête un formidable laboratoire d’ idées… En 2023 les initiatives sur le terrain se sont multipliées dans nos écoles pour stopper l’offensive woke, dans les campagnes pour stopper les relocalisations de migrants… Reconquête, premier parti de France par ses adhérents et par ses militants, avance et continuera d’avancer… pourtant, pourtant aucune avancée politique et électorale significative ne se fera sans l’Union des droites. Malgré les divergences et les rancœurs, au-delà des egos et des tactique électorales, l’Union des droites est une nécessité, pas pour Reconquête, mais pour la France.
6) Comment est structurée l’équipe Reconquête localement en Italie, comment suivre vos actualités, et comment vous joindre ?
Les Français d’Italie sont de curieux animaux politiques : ils sont près de 500 000, soit une des plus grandes disporas françaises au monde, mais ils ne sont qu’une infime minorité enregistrée au consulat et une poignée à voter…Parmi eux, les amis d’Eric Zemmour ont été un peu négligés et l’effort entrepris pour les fédérer n’en est qu’à ses balbutiements… les contacts se prennent, des réunions s’organisent, mais pour tout cela, il faut du temps, le temps nécessaire pour aborder avec confiance les Européennes de 2024. A ce jour vous pouvez déjà nous lire sur twitter sur le compte @FrancaisdItalie ou sur @JLSenToscane, des comptes Instagram, Facebook et qui sait quoi encore suivront…