Cathédrale du futur : les pistes de l’Autriche et du Japon à l’occasion de la prochaine Exposition universelle peuvent-elles inspirer la France ?
Une Cathédrale du futur sera présentée par l’Autriche en baie d’Osaka. La contribution autrichienne à l’Exposition universelle 2025 d’Osaka « Composer le futur » utilise le thème commun de la musique pour créer avec ses invités une composition future fascinante. Un chemin créatif qui rappelle le parcours familial du dolois Julien François Lognoné (1821-1884) aussi bien passionné de musique que d’inventions nouvelles à la suite de l’Exposition universelle de Philadelphie, capitale horlogère de l’Amérique lors du centenaire de 1876. Son fils, Théophile Joseph Lognoné (1869-1920) épousera un destin horloger sans oublier conjuguer la passion de ce métier de précision et de quête intangible de la mesure du temps avec celle de la musique.
De cette manière, la diversité et les performances créatives de la société, des sciences, des arts et de la culture retrouve un chemin de mise en réseau au carrefour de nouvelles idées collaboratives et de concepts de création qui contribuent à un développement harmonieux et responsable.
Dans le pavillon autrichien “Autriche – Composer l’avenir”, la musique devient elle aussi une métaphore d’une communauté mondiale dans laquelle la triade de l’homme, de la nature et de la technologie crée à nouveau un ton harmonieux.
Cette harmonie peut être vécue architecturalement dans le pavillon. Les visiteurs se plongent dans un groupe de musique sculptural qui devient une surface de projection et d’interaction pour des technologies tournées vers l’avenir et des solutions innovantes qui contribuent à la conception d’une société durable et inclusive. Tradition, nature et innovation made in Austria mettent en scène l’image d’une partition.
En outre, la scénographie prévue à Osaka est basée sur le thème principal de l’Exposition universelle de 2025 et vise à illustrer la contribution autrichienne à façonner l’avenir de l’homme et de la société dans le domaine de l’action de la nature, de la tradition et de l’innovation.
Inspiration et innovation pour la prospérité des personnes et de l’environnement.
Sous le thème officiel de l’Expo « Concevoir la société du futur pour nos vies », l’Autriche entend communiquer ses idées et ses solutions pour façonner un avenir prospère pour notre société dans le domaine d’action de la nature, de la tradition et de l’innovation à l’Expo 2025 Osaka.
Dès lors, le Pavillon autrichien se considère comme un lieu de rencontre et constitue une plate-forme unique pour documenter la diversité et les performances de l’Autriche et créer un espace de dialogue et d’échange.
Du 13 avril au 13 octobre 2025, plus de 28 millions de visiteurs, 153 pays participants et 8 organisations internationales sont attendus à l’Expo 2025 Osaka.
Sur un plan européen, les échanges techniques se sont accrus lorsque l’autrichienne Marie-Antoinette est devenue l’épouse de Louis XVI, engendrant une influence créative sur les horlogers autrichiens qui modèlent leurs créations sur les horloges françaises. Les cadrans deviennent plus petits et l’on passe des chiffres romains aux chiffres arabes. De nombreux horlogers immigrants suisses et français ont ouvert des ateliers à Vienne et produit pour une clientèle riche des montres, des horloges de voyage et des horloges astronomiques à la française avec des boitiers décorés d’or et d’argent.
Si le hasard de l’histoire veut que l’horloger Théophile Julien Lognoné (1895-1974) ait été volontaire en qualité de mécanicien de précision à l’usine Breguet aviation de Bouguenais, rappelons que l’horloge Marie-Antoinette a été commandée pour Marie-Antoinette d’Autriche à l’horloger Abraham Louis Breguet à partir de 1783. Sa fabrication a duré jusqu’en 1802. Elle a été exposé en 2018 à Jérusalem. Considérée comme l’une des montres les plus complexes au monde, elle est parfois surnommée « la Mona Lisa des montres ».
En s’appropriant les nouvelles technologies du futur au carrefour des connexions musicales, créatives, intellectuelles et spirituelles, la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne peut-elle devenir la « Mona Lisa des cathédrales » ?