L’histoire d’une rescapée de la fièvre typhoïde grâce à un plasma marin, le Plasma de Quinton

Marguerite Marie Lognoné née le 19 septembre 1936 est une rescapée de la fièvre typhoïde qui s’est propagée à la fin de la Seconde guerre mondiale. Elle fut guérie grâce à un plasma marin, le plasma de Quinton, développé par René Quinton, physiologiste et biologiste français.

Ses parents, Marguerite Chanvril et Théophile Lognoné ont développé des relations épistolaires avec
Lucie Randoin, première femme biologiste à l’Académie de médecine pour mieux comprendre
l’importance des oligo-éléments.


Denis Leroy, médecin honoraire des Facultés de Médecine et de Pharmacie de Rennes, fut passionné
par les vertus réparatrices de la mer. En 1950, il donne son orientation thérapeutique à la
thalassothérapie en y alliant la rééducation et donne ainsi toute sa dimension à la
kinébalnéothérapie.


Du plasma marin pour renforcer les globules blancs ?


À la fin du XIXe siècle, René Quinton commence à pratiquer sa méthode thérapeutique dans les
hôpitaux parisiens, avant de créer des « dispensaires marins ».

La thérapie par le « plasma marin de Quinton » est l’aboutissement pratique des théories et des
expériences du biologiste. Le plasma de Quinton n’est pas considéré comme un médicament.
La puissance de l’eau de mer hypertonique a été découverte en 1900 par le biologiste et
physiologiste français René Quinton : il réalise que sa composition est très proche de celle du plasma
sanguin.


Quinton soigne d’abord un patient condamné par la fièvre typhoïde, puis sauve des dizaines de
milliers d’enfants qui mourraient jusque là d’infections gastro-intestinales et d’une épidémie de
choléra.


L’eau de mer en milieu organique


En 1904, le biologiste René Quinton établit scientifiquement le rapport organique qui existe entre
l’eau de mer et le plasma sanguin.


La même année, il publie l’ouvrage scientifique fondateur des vertus thérapeutiques de l’eau de mer
: « L’eau de mer en milieu organique ». Il y avance l’hypothèse que la première cellule vivante est
venue de l’environnement marin et en déduit que l’organisme humain devrait retirer un bénéfice
immédiat de la prise de l’eau de mer à la concentration saline originelle, milieu vital de ses cellules.
René Quinton préconise alors une thérapie nommée « La méthode marine », utilisant l’eau de mer
diluée et ouvre des dispensaires où des milliers d’enfants atteints de gastro-entérite (fléau de
l’époque) sont sauvés.

Après plusieurs années d’efforts, sa méthode de travail le satisfait pleinement, il fait donc breveter sa
méthode et enregistrer son produit sous le nom de « Plasma de Quinton ».

Un retour dans le domaine des biosciences

Quasi oublié à l’ère de la chimie d’après la Seconde Guerre, le plasma marin a fait son grand retour
dans le domaine des biosciences.

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