Et si Saint-Grégoire s’inspirait d’Arcachon et sa Promenade des Arts où les formes et les couleurs nous invitent à partager un instant ?
Cabane, mer de sable, faune et flore en bord d’océan peuvent-elles réveiller la ville verte et bleue pour réinventer sur son propre territoire : hébergement, animation, restauration, activité nautique, patrimoine et détente ? Faire découvrir Saint-Grégoire, son art de vivre et ses lieux d’exceptions comme on ferait découvrir Arcachon et l’un de ses personnages légendaires : Laird Macgregor, marchand écossais pionnier du commerce international sur le fleuve Niger.
Se promener dans les rues de la Ville d’Hiver, c’est un peu découvrir l’Arcachon d’autrefois avec un environnement qui n’a que très peu changé. Au fil de la balade, à quelques mètres du Parc Mauresque, impossible de ne pas apercevoir l’observatoire Sainte-Cécile, le surprenant belvédère.
Au nord de Rennes, Saint-Grégoire elle aussi invite au voyage. A La Chapelle-des-Fougeretz, commune voisine, un jardin marocain rempli de quiétude offre aux promeneurs le charme d’une oasis au cœur du bocage breton. Les amoureux du canal peuvent aussi rejoindre via le chemin de halage la commune de Betton où la médiathèque au bord de l’eau porte le nom de Théodore Monod, scientifique au contact des «corsaires du désert».
Pour les jeunes générations, le chemin de l’école mène à Paul-Emile-Victor dont les réflexions aux confins des pôles prenaient aussi pleinement en compte les énergies du futur. L’année 2024 va lancer toute une série de travaux car 2025 sera “l’année des océans” en France. Au-delà de la Conférence des Nations unies pour les océans à Nice en 2025, d’autres événements seront organisés dans toute la France pour couvrir un champ très large de secteurs.
A bien des égards, l’économie bleue traverse tous les secteurs et toutes les régions. Par exemple, les hydroliennes et éoliennes offshore consomment des aciers fins produits en Lorraine. L’effet d’entraînement traverse donc tous les métiers et compétences.
Au moment où Saint-Malo redécouvre Philippe Chabot, ministre de la marine de François 1er et mécène des expéditions de Jacques Cartier, explorateur du Canada ; Saint-Grégoire doit pleinement explorer les atouts de son territoire, à commencer par les « ressources dormantes » de la commune laissées en sommeil par la municipalité.
Gisement éolien à exploiter à la Ricoquais, agrivoltaïsme dans les vergers, installation de panneaux solaires au COSEC pour réduire la facture énergétique : après le succès rencontré de la réunion publique Agir autrement, les pistes pour redessiner une attractivité verte et bleue ne manquent pas.
La commission Robinson reste sans doute l’un des vieux serpents de mer qui irrite le plus des habitants, au regard des inerties pour arbitrer un projet ambitieux qui exploite pleinement les potentialités de ce site, poumon de verdure et d’énergies créatives.
La journée internationale de la lumière célébrée par l’UNESCO reste une nouvelle fois un rendez-vous manqué par la municipalité et ses services. Pourtant, un défi créatif #illelumiere a pleinement mobilisé les citoyens et le tissu créatif des réseaux associatifs.
La ville d’Arcachon cultive une véritable réussite associative : la Promenade des Arts où les formes et les couleurs nous invitent à partager un instant. Un petit groupe d’amis, artistes peintres, sculpteurs, plasticiens dessinateurs, qui se retrouvaient les soirées d’été en bord de mer à Arcachon depuis les années 97/98, créèrent en 2004 une association afin de faciliter l’organisation d’événements collectifs.
Un siècle auparavant, l’effervescence artistique aspirait Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), Albert Marquet (1875-1947), André Lhote (1885-1962) ou encore René Princeteau (1843-1914) pour ne citer qu’eux parmi les milliers d’artistes qui se sont succédés sur les berges et les dunes du Bassin d’Arcachon.
Il reste donc de nombreuses idées à inventer pour que la commission Robinson développe pleinement de nouvelles expérimentations, à l’image d’une Promenade des Arts.