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Huit propositions participatives pour les représentants des Français de l’étranger

Depuis la révision constitutionnelle de 2008, la place des Français de l’étranger dans la débat public a pris une nouvelle dimension. La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a instauré la représentation des Français de l’étranger à l’Assemblée nationale. La loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 a introduit la représentation à l’Assemblée nationale des Français établis hors de France.

L’innovation politique ne cesse de progresser grâce au travail de collectifs, think tanks et associations représentant la diversité générationnelle et entrepreneuriale des français établis hors de France.

Pour exprimer des besoins et de nouvelles idées visant à faciliter l’expatriation dans notre pays, huit propositions ont émergé dans une charte transmise à des candidats engagés dans des scrutins qui concernent les français de l’étranger :


1/ Injecter du management dans la tradition administrative française, en améliorant les liens entre les jeunes et la rigidité de l’administration consulaire en matière de visas, de reconnaissance des diplômes et de délivrance de documents officiels.

2/ Diffuser une culture française autour de la notion de prise de risque. De belles réussites à l’international sont aussi le fait d’individus qui enfreignent de façon volontaire et déterminée les principes de bonne gestion généralement admis.

3/ S’inspirer de la Silicon Valley et notamment au travers de la dynamique de proximité des acteurs internationaux : porteurs de projets, grands groupes, financiers, avocats qui, sur un même site, facilitent la création, l’émergence de l’innovation, et génèrent ainsi une rapidité et une réactivité dans la propagation des tendances. Et s’en appuyer pour approfondir un concept de « living labs à la française ».


4/ Élaborer les contours d’un “Small Business Act” intégrant des quotas de marchés publics réservés aux jeunes entrepreneurs expatriés de moins 30 ans, aux PME françaises innovantes implantées à l’international…

5/ Encourager quelques mesures symboliques pour protéger les jeunes chercheurs et les inventeurs individuels expatriés dans le monde comme : la mise en place de « labels », la prise en charge financière des premiers dépôts de sauvegarde de la propriété intellectuelle ou extensions européennes et l’instauration de barèmes dérogatoires (procédures et taxes)…

6/ Parrainer des événements courts et très condensés qui permettent de faire collaborer les porteurs de projets expatriés dans une « vraie » dynamique partenariale : designers, entrepreneurs, juristes, développeurs, graphistes, porteurs d’idées, mentors…

7/ Faciliter la mobilité internationale des étudiants qui effectuent une année universitaire ou un stage de longue durée non rémunéré, dans un pays hors de l’Union Européenne, en leur octroyant des aides similaires à celles perçues sur le territoire national (Aide au logement étudiant, assurance…).


8/ Promouvoir l’expérience professionnelle à l’international en renforçant la logique de réseau et de centralisation des offres et perspectives de stage dans des organisations ou entreprises étrangères.

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