« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies » des hauteurs de Medellín : les propositions artistiques pour Rafa Padilla M pour Osaka
« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies » seront les trois thèmes déclinés à l’Exposition universelle d’Osaka (Japon) en 2025. Si les contributions de colons japonais ont influencé les pratiques agricoles au Pérou et en Équateur par exemple, quelle relation triangulaire pourrait se nouer entre la Colombie, la France et le Japon pour atteindre les Objectifs du Développement durable (ODD) ?
Autrefois, les tropiques de l’île d’Okinawa et du détroit de Taïwan faisaient croiser les bateaux traditionnels higaki-kaisen de la baie d’Osaka, ces magnifiques navires de commerce qui transportaient jadis balles de coton, sauce soja, vinaigre, saké et marchandises de transition pré-industrielle à l’ère Meiji.
Demain, la Nouvelle Grenade pourrait-elle devenir une Oasis du XXIème siècle, une contribution latino-futuriste pour faire rayonner au-delà des océans notre rôle stratégique de Babylone de l’agroalimentaire et du consommer autrement. Comme un clin d’œil au récit légendaire de corsaires et agronomes français vers le Panama et la Colombie qui formaient l’ancien royaume de la Nouvelle Grenade.
Avec le soutien de la fondation culturelle Théophile Lognoné, Rafa Padilla M propose avec trois œuvres une interprétation artistique de la devise de la prochaine Exposition universelle d’Osaka : « Concevoir la société du futur pour nos vies ». L’idée est qu’à Medellin, l’avenir n’est pas « conçu », mais plutôt composé : « Avec Medellín Street Art Festival, proposons de COMPOSER l’avenir ».