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Elle crée une primaire française à Hong Kong !

Rencontre avec Frédérique Varroy, ancienne professeur en France puis au Lycée Français International de Hong Kong, qui a créée La Primaire de Hong Kong.

La Primaire de Hong Kong

⁠Bonjour Frédérique, depuis combien de temps êtes-vous à Hong Kong, et qu’est-ce qui vous a amené ici ?

Bonjour Marc. Je suis à Hong Kong depuis juillet 2007 pour rapprochement de conjoint.

Quelle est votre formation et votre parcours ? Avez-vous toujours voulu être prof ?

J’ai fait un bac scientifique (1989), puis une licence de biochimie (1992) et l’IUFM (Institut de formation des maîtres en 1993-1994).
Puis un master de psychologie de 2004 à 2007.
Je voulais faire pharmacie, mais la fac était à Nancy, nous habitions à Metz….
Je n’ai pas voulu quitter ma maison, donc je suis partie à la fac de biochimie à l’Université de Metz. Une fois la licence en poche, je me suis naturellement dirigée vers l’IUFM à Metz.
Dès toute petite, nous jouions avec ma soeur à la maitresse, à la cave, où papa nous avons installé un tableau géant à la craie…
Maman était professeur d’Allemand avant d’avoir été institutrice et avait fait l’école normale.
Mes grands-parents étaient directeurs d’école…. Mon grand-père a même été décoré de la légion d’honneur. A l’époque, le directeur d’une école était considéré avec le maire et le curé comme les piliers du village….


Pourquoi avoir décidé de créer votre propre activité, au lieu de rester au Lycée Français International ?

Le LFI en septembre 2020, me proposait un salaire dérisoire, pour un poste à mi-temps.
Je suis Hors Classe, en fin de carrière !!! Après 13 ans de bons et loyaux services au LFI, j’ai choisi de partir…. A regret… Plus maintenant !


⁠Pouvez-vous présenter La Primaire de Hong Kong ? Quelles sont ses spécificités, et comment s’organisent les cours ?

La Primaire de Hong Kong propose des cours particuliers personnalisés pédagogiquement,
éducativement, psychologiquement pour des enfants francophones uniquement. Cours personnalisés de la maternelle au CM2. Cours individuels ou en petits groupes de même niveau (7 enfants maximum).

Qu’est-ce qui vous distingue d’un « simple » tuteur ?

Un tuteur n’est pas un enseignant. Il peut aider l’enfant à faire ses devoirs mais il n’a aucune compétence pédagogique !

Peut-on vous solliciter pour aider les enfants à faire leurs devoirs ?

Ce n’est pas le concept de La Primaire de Hong Kong.

⁠Qui sont vos clients, ont-ils tous des enfants inscrits dans le système français ?

Mes « clients » (je n’aime pas ce mot !!) sont des enfants francophones scolarisés dans n’importe quelle école à Hong Kong, de la maternelle au CM2.
Je travaille avec des enfants qui sont en école chinoise, en école anglaise, au lycée français de Hong Kong.

⁠Quels sont les profils et niveaux de vos élèves ?

Mes élèves sont francophones. Ils ont tous des profils dicérents. Aujourd’hui, j’ai des enfants qui sont en Moyenne Section (MS), Grande Section (GS), CP, CE1, CE2, CM1 et CM2. J’ai même des enfants qui sont dans le système bilingue au lycée français de Hong Kong.
J’ai aussi des enfants scolarisés au CNED.

Avez-vous des élèves en situation de handicap ou avez-vous des élèves autistes, asperger, TDAH, HPI, dyslexiques, dyscalculiques ?

Je m’occupe de TOUS les enfants. Aujourd’hui, j’ai un enfant autiste scolarisé en CP au lycée français de Hong Kong.
Tout au long de ma carrière professionnelle, j’ai eu l’occasion d’enseigner avec des enfants autistes, Asperger, TDAH (trouble du comportement).
J’ai aussi enseigné à des enfants dyslexiques, dyscalculiques, dys-.., et même HPI (haut potentiel intellectuel).
C’est la loi du 11 février 2005 qui a permis de scolariser les enfants en situation de handicap dans les écoles.
J’ai même eu un enfant en cours d’année en CM2 dans le Lot et Garonne que l’on avait retiré d’un IME (institut Medico Éducatif) et qui s’est très bien intégré dans ma classe unique de triple niveau… à Frégimont (47).
Il faut faire très attention à ne pas « cataloguer » un enfant.
Un enfant autiste, Asperger, TDAH… doit être diagnostiqué par un psychologue scolaire. Ce n’est pas à l’enseignant, aux parents, aux directeurs d’«étiqueter» un enfant.

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