Cameroun. Et si le Ndop Made in Africa permettait de concevoir une garde-robe de vêtements solaires ?

Au Cameroun, un réseau de femmes élues localement s’est engagé dans un projet d’électrification renouvelable, avec l’appui de la Fondation Véolia. Le bénéfice est immédiat pour les habitants de
Bangangté et Fokoué et le succès tel qu’une deuxième phase, élargie à de nouvelles communes, est
engagée.


La ministre camerounaise Célestine Ketcha Courtès a plaidé pour l’énergie renouvelable dans les villes
gérées par des femmes maires au Sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) à New Delhi (mars
2018).


L’Alliance solaire internationale (ASI), en anglais International Solar Alliance (ISA) est une alliance
intergouvernementale dont l’objectif est d’encourager une meilleure exploitation de l’énergie solaire
pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.


Elle regroupe les pays (dont le Cameroun) les plus ensoleillés du monde car se situant en tout ou en
partie dans la ceinture intertropicale terrestre, c’est-à-dire entre les tropiques du Cancer et du
Capricorne.


En collaborant avec les industries de la mode, il est possible de voir la technologie comme un matériau qui nous permet de créer de nouvelles relations avec nos vêtements. De cette façon, nous allons au-
delà du paradigme de la fonctionnalité des vêtements intelligents et initions un nouveau mouvement de design qui met l’accent sur la valeur de l’expérience physique et sensorielle des vêtements et ses
qualités nourrissantes.

Des fondations prennent à bras le corps ce sujet comme celle de la navigatrice Ellen MacArthur en
faveur de l’économie circulaire ou encore la fondation culturelle Théophile Lognoné qui œuvre au
renouvellement du champ des « borders studies ».


La Solar Fashion apparaît autant plus opportune en Afrique qu’elle créé un nouvel espace dans lequel
les meilleurs de notre système universitaire pourraient éventuellement trouver un champ d’expression
de leur génie et réaliser l’idéal, c’est-à-dire, un étudiant-un emploi-une entreprise.


L’Afrique dispose d’un vivier impressionnant de créateurs capables d’alimenter les industries créatives
et culturelles. La mode africaine – propulsée par une génération de créateurs innovants, rayonne de
Dakar à Addis-Abeba, en passant par Lagos et l’Afrique du Sud. Le Cameroun avec l’ouest bamiléké
peut pleinement exploiter les opportunités existantes pour en créer de nouvelles .

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