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Lucie Randoin : retour aux (res)sources Nantaises de l’Arc Atlantique

Une allée de Nantes va bientôt porter le nom de la première femme biologiste à l’Académie de médecine. Sa dénomination est toute récente, elle a été prononcée au Conseil municipal du 30 juin 2023. L’allée Lucie Randoin se trouvera à proximité du futur CHU et de son quartier de la santé aux ambitions européennes.

Biologiste et résistante, le parcours de Lucie Randoin (1885-1960)

Originaire de Boeurs-en-Othe (Yonne), Lucie Randoin, née Fandard, a été la première femme à enseigner à la Faculté de médecine de Paris. Elle est la fondatrice de l’Ecole Supérieure Technique de Diététique. Lucie Randoin (1885- 1960) fut également la première femme biologiste à l’Académie de médecine. Sa carrière scientifique intervient dans un moment où le champ de la nutrition humaine est encore peu développé mais où Lucie Randoin intervient juste avant et juste après-guerre, à un moment où la problématique de la nutrition est englobée dans une problématique alimentaire globale et mondiale, et où elle est posée, en particulier lors de l’importante conférence de Hot Springs organisée en 1943 à l’initiative de Roosevelt, comme une question cruciale pour le bien-être de l’humanité et une condition de la paix dans le monde.

A Nantes, le «décollage catalyseur» des travaux de Lucie Randoin entre arrière-pays nourricier et nouvelles terres de science

« Fort Carillon » et les cargos bananiers de la Compagnie générale transatlantique ont pendant longtemps arpenté le quai des Antilles pour décharger des fruits exotiques riches en vitamines et magnésium. Jusque dans les années 1970 on y stockait et laissait mûrir les bananes venues par bateau de Guadeloupe, de Martinique, de Guinée et Côte d’Ivoire. Plusieurs nutritionnistes se sont intéressés au rôle de passage de témoin de cet espace comme laboratoire de la nutrition-santé. Une scientifique a joué un rôle déterminant pour décloisonner l’innovation dans ce domaine : Lucie Randoin. Les travaux hygiénistes de cette biologiste ont encouragé l’importance de filières sélectives en quête de produits naturels. Ses recherches ont par exemple encouragé les Terre-Neuvas de Trentemoult à valoriser l’huile de foie de morue et à développer la pêche au saumon de Norvège. 

Le Hangar à bananes : un lieu d’innovation et de ressources dans le domaine de la nutrition-santé

Le hangar à bananes a été un lieu d’inspiration pour puiser d’autres alternatives en Afrique et dans l’océan Indien pour la nutrition-santé, à savoir la farine de manioc de Madagascar. D’importantes pénuries de coquillages et minéraux marins en 1967 pour l’alimentation pour bétail ont conduit les industries Probiomer de Théophile Lognoné, créatrices d’un complément alimentaire naturel  fait à partir de coquillages et minéraux marins, à s’approvisionner en farine de manioc de Madagascar auprès d’importateurs Nantais. Cette farine fut essentielle pour produire les compléments alimentaires pendant cette pénurie. Ce mouvement qui a agi comme une boite à idées pour faire de Nantes une « Babylone » de l’agroalimentaire et du consommer autrement entre terre et océan, sera encouragé par plusieurs figures du syndicalisme agricole. Un paysan Bouguenaisien encore très jeune, Henri Robichon, fondera l’Union des Syndicats Agricoles de Loire-Inférieure, connue pour son journal La Terre Nantaise. Il sera président de la coopérative agricole de Nantes.

Au carrefour de l’économie bleue, “MIN de rien”


L’héritage scientifique de la biologiste Lucie Randoin a contribué à établir l’importance primordiale d’une alimentation naturelle et équilibrée sur notre santé. Ses publications en matière de nutrition-santé peuvent encourager demain l’émergence de nouveaux lieux d’innovation dédiés au domaine de la nutrition-santé au carrefour de la recherche et de l’enseignement supérieur, à l’instar du pôle d’activité créatif “MIN de rien”.

Soutenu par l’Amicale Philatélique de Nantes, un appel en faveur de la conception d’un timbre à l’effigie de madame Lucie RANDOIN, première femme biologiste à l’Académie de médecine a été lancé.

Le 14 décembre 2023, Carine BERNAULT, Présidente de l’université de Nantes a adressé une lettre de soutien à l’attention de monsieur Philippe WAHL, président directeur général du groupe LA POSTE afin de sensibiliser PhilaPoste, direction chargée de l’émission de nouveaux timbres.

Une allée de Nantes va bientôt porter le nom de la première femme biologiste à l’Académie de médecine. Sa dénomination est toute récente, elle a été prononcée au Conseil municipal du 30 juin 2023. L’allée Lucie Randoin se trouvera à proximité du futur CHU et de son quartier de la santé aux ambitions européennes.

Biologiste et résistante, le parcours de Lucie Randoin (1885-1960)

Originaire de Boeurs-en-Othe (Yonne), Lucie Randoin, née Fandard, a été la première femme à enseigner à la Faculté de médecine de Paris. Elle est la fondatrice de l’Ecole Supérieure Technique de Diététique. Lucie Randoin (1885- 1960) fut également la première femme biologiste à l’Académie de médecine. Sa carrière scientifique intervient dans un moment où le champ de la nutrition humaine est encore peu développé mais où Lucie Randoin intervient juste avant et juste après-guerre, à un moment où la problématique de la nutrition est englobée dans une problématique alimentaire globale et mondiale, et où elle est posée, en particulier lors de l’importante conférence de Hot Springs organisée en 1943 à l’initiative de Roosevelt, comme une question cruciale pour le bien-être de l’humanité et une condition de la paix dans le monde.

A Nantes, le «décollage catalyseur» des travaux de Lucie Randoin entre arrière-pays nourricier et nouvelles terres de science

« Fort Carillon » et les cargos bananiers de la Compagnie générale transatlantique ont pendant longtemps arpenté le quai des Antilles pour décharger des fruits exotiques riches en vitamines et magnésium. Jusque dans les années 1970 on y stockait et laissait mûrir les bananes venues par bateau de Guadeloupe, de Martinique, de Guinée et Côte d’Ivoire. Plusieurs nutritionnistes se sont intéressés au rôle de passage de témoin de cet espace comme laboratoire de la nutrition-santé. Une scientifique a joué un rôle déterminant pour décloisonner l’innovation dans ce domaine : Lucie Randoin. Les travaux hygiénistes de cette biologiste ont encouragé l’importance de filières sélectives en quête de produits naturels. Ses recherches ont par exemple encouragé les Terre-Neuvas de Trentemoult à valoriser l’huile de foie de morue et à développer la pêche au saumon de Norvège. 

Le Hangar à bananes : un lieu d’innovation et de ressources dans le domaine de la nutrition-santé

Le hangar à bananes a été un lieu d’inspiration pour puiser d’autres alternatives en Afrique et dans l’océan Indien pour la nutrition-santé, à savoir la farine de manioc de Madagascar. D’importantes pénuries de coquillages et minéraux marins en 1967 pour l’alimentation pour bétail ont conduit les industries Probiomer de Théophile Lognoné, créatrices d’un complément alimentaire naturel  fait à partir de coquillages et minéraux marins, à s’approvisionner en farine de manioc de Madagascar auprès d’importateurs Nantais. Cette farine fut essentielle pour produire les compléments alimentaires pendant cette pénurie. Ce mouvement qui a agi comme une boite à idées pour faire de Nantes une « Babylone » de l’agroalimentaire et du consommer autrement entre terre et océan, sera encouragé par plusieurs figures du syndicalisme agricole. Un paysan Bouguenaisien encore très jeune, Henri Robichon, fondera l’Union des Syndicats Agricoles de Loire-Inférieure, connue pour son journal La Terre Nantaise. Il sera président de la coopérative agricole de Nantes.

Au carrefour de l’économie bleue, “MIN de rien”


L’héritage scientifique de la biologiste Lucie Randoin a contribué à établir l’importance primordiale d’une alimentation naturelle et équilibrée sur notre santé. Ses publications en matière de nutrition-santé peuvent encourager demain l’émergence de nouveaux lieux d’innovation dédiés au domaine de la nutrition-santé au carrefour de la recherche et de l’enseignement supérieur, à l’instar du pôle d’activité créatif “MIN de rien”.

Soutenu par l’Amicale Philatélique de Nantes, un appel en faveur de la conception d’un timbre à l’effigie de madame Lucie RANDOIN, première femme biologiste à l’Académie de médecine a été lancé.

Le 14 décembre 2023, Carine BERNAULT, Présidente de l’université de Nantes a adressé une lettre de soutien à l’attention de monsieur Philippe WAHL, président directeur général du groupe LA POSTE afin de sensibiliser PhilaPoste, direction chargée de l’émission de nouveaux timbres.

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