« Liberté, démocratie, partage » : la boussole du Parti Pirate pour les prochaines élections européennes
Réformer le droit des brevets existant afin de permettre une économie partagée, des marchés plus accessibles et durables, tel est l’horizon que le Parti Pirate propose de défendre dans les enceintes de décision à Bruxelles et à Strasbourg dans la perspective des prochaines élections européennes. Objectif : relancer une Europe créative avec les citoyens. N’étouffons pas l’innovation en prétendant la stimuler par des monopoles.
Logiciel libre et données ouvertes pour injecter du management dans les lourdeurs administratives
Les logiciels libres sont essentiels pour permettre aux utilisateurs de conserver la maîtrise de leurs propres systèmes techniques. Ils contribuent de manière significative au renforcement de l’autonomie, de la souveraineté personnelle et de la vie privée de tous les utilisateurs et à la diffusion des connaissances.
Pour injecter davantage de management dans les lourdeurs administratives, le Parti Pirate propose notamment des préconisations forte en matière de nouvelle gouvernance publique européenne :
- Encourager l’usage des logiciels libres dans les administrations publiques pour la communication avec les usagers et le traitement, la gestion et la sécurisation de leurs données.
- Rendre libres les logiciels développés par les pouvoirs publics selon le principe “argent public, code public”.
- Faire voter une loi sur la liberté d’information au niveau européen qui garantisse un accès libre et ouvert à toutes les données publiques, partagées dans un format ouvert et standard, gratuites et facilement accessibles à tous.
L’élargissement de l’accès public à l’information, à la connaissance et à la culture est une condition préalable au développement social, technologique et économique de notre société. Cependant, il a été entravé par des monopoles artificiels de l’information, qui sont censés motiver les créateurs et les inventeurs à produire plus d’œuvres, alors qu’en réalité les seuls bénéficiaires de ces monopoles sont d’énormes sociétés et que le système dans son ensemble n’atteint pas les objectifs annoncés.
En 2012, une branche locale du parti a été créée dans les outre-mer à La Réunion, le Parti pirate réunionnais.