Reconquête : Rencontre avec Adrien Coudray, candidat “FDE Europe”
Tous les candidats FDE au Conseil National de Reconquête sont invités à être interviewés. Merci de contacter marc.guyon@clubfranceinternational.com
1) Bonjour Adrien, pouvez-vous nous parler de votre parcours, notamment votre engagement politique ?
Je m’appelle Adrien Coudray, j’ai 31 ans et je vis en Angleterre depuis fin 2018. J’ai grandi en Bretagne où j’y ai fait mes études pour finalement y obtenir un diplôme d’ingénieur.
Pour être tout à fait honnête, je ne croyais pas en la politique et je ne me sentais absolument pas proche de ces hommes que je voyais surtout comme des démagogues, à droite comme
à gauche.
Une fois diplômé, j’ai rapidement compris le problème des impôts en France. Malgré mon statut d’ingénieur, j’avais le sentiment que l’état me prenait tout, la moindre sortie devait être calculée, l’arrivée des impôts toujours redoutée. C’est le grand déclassement qu’Eric Zemmour a diagnostiqué.
Comme si cela ne suffisait pas, j’ai pu voir au fil des années, des villes tranquilles et
agréables telles que Rennes et Nantes, devenir les nids d’insécurité qu’elles sont
maintenant. Ma compagne l’ayant d’autant plus subi, car elle devait prendre les transports en commun passant par le centre ville.
Le déclic se produisit après un voyage au Japon. Un pays extrêmement sûr et homogène.
Le retour en France fut brutal, la décision s’imposa : nous devions nous expatrier.
En Angleterre, nous avons pu retrouver une meilleure qualité de vie, de meilleurs revenus et surtout le sentiment de pouvoir s’en sortir, et tout semblait indiquer que nous ne retournerions pas vivre en France.
Cependant, en 2021, je redécouvre un homme que j’avais déjà entendu par le passé. Il parle de la France avec amour, défend son identité, son histoire. Il est cultivé et n’a jamais changé
de ligne.
C’est bien sûr Eric Zemmour.
Pendant des mois je revisionne ses interventions, j’achète son livre en Septembre et j’ose avoir de l’espoir pour mon pays. Je vois ces meetings où des gens lui crient “sauvez-nous !”
et je réalise que moi aussi, j’ai envie de crier la même chose.
Vient alors le sacrement le Villepinte, la naissance de ma flamme militante, la décision de me battre aux côtés de tous ces patriotes qui se sont révélés, trouvés, affirmés.
J’ai donc rejoint Reconquête! et commencé à militer sur les réseaux sociaux dans un
premier temps pour ensuite contacter l’équipe de Londres pour avoir une action plus significative m’amenant à terme à devenir le responsable Reconquête! de la 3e circonscription des français établis hors de France.
2) Pourquoi avoir choisi de vivre à Londres, et comment y trouvez-vous la vie ?
Ce fut principalement une question d’opportunité professionnelle pour ma compagne et moi.
De plus, la proximité géographique et culturelle de la France et de l’Angleterre ont
également aidé. Et bien évidemment la langue, que nous parlions déjà très bien.
La vie à Londres est agréable, c’est une très grande ville mais aussi moins étouffante que Paris, plus “étalée” où chaque quartier est assez unique.
Les produits français y sont accessibles, et il y a une large communauté française.
J’aime également beaucoup la culture du travail à Londres, plus flexible et pratique sur beaucoup d’aspects, il faudrait s’en inspirer.
Pour terminer, ce qui nous donne envie de rester, c’est surtout la possibilité de pouvoir
gagner correctement notre vie et d’enfin avoir la capacité de pouvoir se projeter, et de pouvoir se promener en centre ville sans se sentir en danger, mal regardé . Ici il n’y a pas de bandes qui traînent en plein centre.
3) Trouvez-vous que les britanniques font face aux mêmes problèmes qu’en France, par exemple en matière d’insécurité et d’islamisation ?
Bien sûr tout n’est pas rose en Angleterre. Il y a une immigration massive, les grandes villes comme Londres, Manchester ou Birmingham sont déjà dans un état de Grand Remplacement avancé.
Mais il y a des nuances. La nature de l’immigration dans le pays est différente de la France.
Il s’agit d’une immigration principalement économique, il n’y a pas d’aides sociales comme en France et moins de défiance des populations immigrées vis à vis des autochtones.
Malgré tout, il y a de très gros problèmes de crime organisé qui sont issus principalement de l’immigration. L’horreur dans tout cela est que les forces de l’ordre hésitent parfois à agir par peur d’être qualifiées de racistes.
L’autre problématique est bien-sûr le wokisme, qui est particulièrement développé ici. Il est très difficile de trouver des écoles non woke, les universités sont gangrenées comme en France et le racisme systémique existe, mais contre les jeunes blancs anglais défavorisés,
qui sont la classe la moins représentées dans les études supérieures, les associations n’aidant que les personnes d’origine extra européenne.
4) Vous êtes candidat au Conseil National pour l’Europe, quelle est la particularité de votre candidature ?
Ma candidature est à l’image de mon engagement : sincère et sans compromissions. En rejoignant Reconquête! je me suis juré de me battre en première ligne pour que la France
reste la France.
C’est notre devoir d’être en mesure de transmettre ce si beau pays aux générations futures.
C’est notre devoir de faire en sorte que plus jamais nos enfants ne subiront ce qu’à subi la petite Lola.
5) Comment vous définissez-vous ? Conservateur ? Identitaire ? Libéral ? De droite ?
Essayons d’abord de définir ce qu’est la droite, philosophiquement et idéologiquement. La droite c’est partir du constat des choses et de la nature, de comprendre les phénomènes et y trouver une explication et une solution.
Le réel est de droite comme il se dit en ce moment, mais au délà de ça, il faut bien
comprendre que le beau est de droite.
La gauche détruit, elle salit, elle corrompt, elle est en révolution perpétuelle.
La droite construit, elle bâtit, elle aime son passé, respecte ses ancêtres et porte leur
flambeau.
C’est ça l’essence de la droite.
Je suis donc bien évidemment de droite.
Maintenant être identitaire n’est pas une valeur exclusivement de droite, les Danois nous l’ont montré récemment. Être identitaire de nos jours, c’est refuser le Grand Remplacement.
C’est une nécessité vitale pour notre peuple, au-delà des considérations politiques et c’est un combat que la droite, et donc Reconquête!, doit absolument porter si elle veut être crédible dans son action. C’est d’ailleurs aussi une des raisons qui fait que j’ai rejoint ce parti et pas un autre.
Voilà comment je me définirais, pour le reste, je me considère plutôt comme Gaulliste.
6) Quelle est votre vision de Reconquête, dans quelle direction souhaitez-vous que le parti évolue ? Croyez-vous en l’union des droites ?
Je pense que le parti s’est trouvé la place qui lui revenait : celle des dignes représentants de la droite française, des héritiers du RPR, des héritiers du Gaullisme.
Il y a un fort combat idéologique à mener pour réhabiliter nos valeurs de droite, et seul Reconquête! porte ce combat en multipliant les actions et réveillant les consciences.
Le parti doit absolument continuer sur cette ligne, l’objectif étant de retrouver une France de l’innovation, du travail, de la culture et du savoir-vivre. Une France forte et souveraine qui doit redevenir le fer de lance d’une Europe civilisationnelle rayonnante.
7) Comment est structurée l’équipe Reconquête localement au Royaume-Uni, comment suivre vos actualités, et comment vous joindre ?
Pas que le Royaume-Uni ! Nous avons beaucoup de Français en Irlande également, dans les pays Scandinaves dont le réveil identitaire commence, et dans les pays baltes.
Tous ces profils de français nous donnent de nombreux points de vue sur la situation, ce qui peut donner lieu à de vifs débats !
Cette diversité et étendue fait que nous sommes la 2e plus grande circonscription des Français établis hors de France.
Concernant notre équipe, nous sommes présents à travers toute la circonscription et le cœur de nos militants est à Londres. Nous travaillons pour construire une organisation solide, avec pour cap les élections européennes.
Vous pouvez suivre notre équipe sur Twitter @ReconqueteFDE3e ou nous contacter par
mail à 3eme-circonscription-fde@parti-reconquete.fr et bien sûr sur Telegram
