Expressions Québécoises !
Par Magali Henry Expressions Québécoises ! – LaTricolore
Le Québec, comme n’importe quelle région francophone, s’émaille d’expressions typiques et parfois surprenantes pour les Français de France. On vous en propose quelques-unes.
On vous propose ici d’expliquer les origines de quelques expressions québécoises connues.
Le roi lui demanda de réduire le nombre des coureurs de bois, en tentant de moraliser leurs mœurs, de mettre fin à la « paix honteuse » avec les Iroquois et de rentabiliser un commerce des fourrures concurrencé par les Anglais. Son mandat prit fin quatre mois avant le massacre de Lachine, près de Montréal.
Swing la bacaisse dans le fond de la boîte à bois
Faire la fête, aller danser.
La bacaisse, ou baquaisse selon la bonne orthographe, est un bout de tissu servant à transporter des bûches. Ce terme serait originaire du milieu forestier. Après une journée de travail, les bûcherons devaient swinger (lancer) la bacaisse dans le fond de la boîte à bois pour se libérer les mains. C’est donc en se libérant les mains de leurs outils que les bûcherons pouvaient alors faire la fête.
Avoir une poignée dans le dos
Être naïf, crédule
Bien connue des Québécois, son origine est plus simple que l’on pourrait penser. Cette expression veut tout simplement impliquer de se faire prendre pour une valise, de là vient la poignée.
Être fou comme un balai
Dans un état d’excitation ou de bonheur total
Cette expression sort tout droit du 19e siècle. La confection de ces outils ménagers se faisait à la main par des ouvrières et le talent de ces dernières était un atout important. Lorsque le cordage n’était pas bien fait, la direction que prenait le balai était imprévisible. Le balai n’en faisait qu’à sa tête, tel un fou.
Avoir des croûtes à manger
Avoir beaucoup de choses à apprendre. Faire son expérience
Phrase courante pour les parents d’enfants en bas âge, cette expression sort de la période difficile qu’était la Nouvelle-France. En cette époque, la nourriture n’était pas abondante et donc manger ses croûtes était nécessaire pour avoir ses calories quotidiennes. Aujourd’hui, se faire dire de manger ses croûtes signifie qu’il nous en reste beaucoup à apprendre.
Partir sur une brosse
Faire la fête en s’enivrant et en buvant une grande quantité de boissons alcoolisées
Cette expression sortie tout droit du Moyen-âge à quelqu’un peu dévié de son intention originale. Descendant du terme Broce qui est un bout de bois, partir sur la brosse voulait signifier aller à la chasse. La nature a désormais été troquée pour les bars et les armes pour des pintes, mais l’aventure demeure.
Denonville délégua à Versailles son commandant en second, le futur gouverneur Hector de Callière, pour détailler le projet de conquête de New York. Un corps expéditionnaire de 800 hommes devait partir du Canada pour raser Albany (ex-fort Orange) pendant qu’une escadre de six frégates portant 1 200 hommes, venue directement de France, s’installerait à Manhattan qui deviendrait une base d’où les envahisseurs iraient ravager la côte de la Nouvelle-Angleterre jusqu’à Boston
À savoir !
Le Québecois ne se trompe pas, il se fourre.
Le Québecois n’est pas infidèle, il saute la clôture.
Le Québecois n’est pas un expert, c’est une bolle!
Le Québecois ne s’ennivre pas, il vire une brosse.
Le Québecois ne s’étend pas, il s’évache.
Le Québecois ne se sert pas d’un ordinateur, y pitonne.
Le Québecois ne convainc pas, il vent sa salade.
Le Québecois n’embrasse pas, il frenche.
Le Québecois ne complimente pas, il liche le cul.
Le Québecois ne dérange pas, il fait chier.
Le Québecois ne dit pas non, y t’envoie chier.
Le Québecois ne mange pas, il se bourre la face.
Le Québecois ne se fache pas, il se met en criss.
Le Québecois ne te bat pas, il t’en caliss une.
Le Québecois ne congédie pas, il criss dewors!
Le Québecois n’a pas oublié son déodorant, il sent le swing.
Le Québecois ne descend pas de l’auto, il débarque
Les expressions Anglo qu’on n’utilise pas au Québec
un pull/pull-over —> un chandail
un challenge —> un défi
un bestseller —> un succès (en librairie)
le weekend —> la fin de semaine
un email/mél —> un courriel
un parking —> un stationnement
du shopping —> du magasinage
du spam —> du pourriel
un cookie —> un biscuit/un témoin (informatique)
un sponsor —> un commanditaire
des fake news —> des fausses nouvelles
un one man show —> un spectacle solo
un burnout —> de l’épuisement professionnel
un podcast —> un balado
N’hésitez pas à visiter notre glossaire pour découvrir les expressions du Québec. Belle soirée assurée !
Sources : Le Blogue du Québec, Regard sur le Français