Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné

Depuis le premier cadran solaire, en Egypte, sitôt après avoir observé le cycle du jour et de la
nuit, l’Homme dans toutes les civilisations n’a eu de cesse de mesurer le temps ce qui l’a
conduit progressivement à élaborer calendriers et instruments de plus en plus précis. L’Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné – vers les Nouveaux
Mondes
entend œuvrer au rapprochement d’anciens comptoirs d’horlogerie et de bijouterie.

Entre mer et terroirs : innovation circulaire et leviers d’invention, les horloges peuvent nous aider à questionner et récolter un regard nouveau sur des trésors anciens de notre patrimoine culturel immatériel, à l’image de cette illustration qui représente une horloge Lognoné en baie du Mont-Saint-Michel (commune d’Hirel – Vildé la marine). La quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à cette pratique une forte dimension philosophique pour valoriser de nouveaux projets comme celui de la Baie des Étoiles.

L’horlogerie est apparue avec les horloges à poids, rouages et régulateurs, de machines, le plus
souvent sans cadran, dont la sonnerie rythmait les activités organiques des communautés. En
1291, le prince Asulid du Yémen fabrique un remarquable astrolabe.

En résonance avec de nombreuses commémorations 2023 (Année européenne des compétences, 1023 – 2023 : Le Millénaire des débuts de reconstruction de l’abbatiale romane du Mont Saint-Michel, projet de Baie des Étoiles), une association est née à l’initiative de représentants de la cinquième génération de descendants de l’horloger Théophile Joseph Lognoné, né le 10 juillet 1869 et décédé le 4 février 1920 à l’âge de 50 ans.

Célébrer les avancées techniques, l’innovation et la collaboration

Cet horloger de première génération a été précurseur en Bretagne dans l’établissement d’un
comptoir détaillant de la manufacture horlogère suisse nommée « Fabrique des Billodes » qui
prendra plus tard le nom de « Georges Favre-Jacot et Cie », première à imaginer et à bâtir de
vastes et lumineux bâtiments dédiés à l’horlogerie, où le travail est contrôlé de bout en bout et
industrialisé en s’inspirant du modèle de la Waltham Watch Company.


La réunion de l’ensemble des métiers horlogers sous un seul et même toit est une innovation
qui fait considérablement progresser la technique de production en réduisant les erreurs et les
malfaçons.

Le Musée de Bretagne aux Champs libres, gardien de la mémoire et du patrimoine horlogers

121 objets de collection horlogère relatifs au savoir-faire de la famille Lognoné sont conservés
au Musée de Bretagne (Champs libres) à Rennes.


Depuis plus de cinq générations, des horloges sont détenues par des particuliers, collectionneurs, amateurs de vieilles horloges ou faisant partie du patrimoine paroissial de communes de l’Ouest de la France.

Horloges parties en Amérique

Horloger de deuxième génération, Théophile Lognoné (1895-1974) produisait avec sa fratrie (Marie Lognoné, Léon Lognoné et ses enfants horlogers Claude et Joël implantés à Tours et Saint-Malo) un très large éventail d’horloges dont le bâti en bois était fabriqué localement.

Pendant la période d’émigration dans les montagnes noires, des familles de Gourin partaient
aux États-Unis avec ces fameuses horloges dans leurs affaires.

Zenith, record de précision adopté par les chemins de fers ottomans, russes, italiens, grecs
et d’Anatolie


En 1911, une manufacture horlogere suisse transmise par Georges Favre-Jacot à son neveu
James Favre est rebaptisée « Zenith », du nom d’un modèle de montre de poche à succès et
référence à l’astronomie.


Théophile Joseph Lognoné et son fils [[Théophile Lognoné]] seront les premiers en Bretagne à
développer la strategie au détail de cette marque.

Zenith participe régulièrement aux concours de chronométrie organisés par l’Observatoire de
Neuchâtel, elle y remporte une première place. La manufacture se trouve encore aujourd’hui à l’endroit où son fondateur a construit le premier
atelier.


En 1925, la fabrique Zenith donne du travail à 1 000 personnes. En 1926, elle bat un record de
précision à l’Observatoire de Kew avec un écart de marche de 7 centièmes de secondes en 45
jours, une succursale ouvre à New York en 1936.

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