Saint-Malo, une cité brésilienne ?

Les expéditions de pêche à la morue ont durablement marqué les aventures transatlantiques notamment vers les côtes du Brésil que Jacques Cartier connaissait également.

Une preuve de séjour du malouin Jacques Cartier au Brésil est le baptême à Saint-Malo, le 31 juillet 1528, d’une indigène brésilienne nommée Catherine du Brésil, la marraine étant la femme de Jacques Cartier.

Au delà des exploits maritimes de la famille d’Isabel de Saint-Malo au Panama, existe-il d’autres références à Saint-Malo en Amérique du sud ?

Saint-Malo était le nom d’un petit village lacustre de pêcheurs qui exista dans la paroisse de Saint-Bernard en Louisiane sur les bords du lac Borgne du milieu du XVIIIe au début du XXe siècle quand il fut détruit par l’ouragan de la Nouvelle-Orléans de 1915. Ce fut le premier lieu d’établissement de Philippins aux États-Unis et peut-être d’une population asiatique.

Le village tient son nom du chef d’un groupe d’esclaves fugitifs. En 1784 ce groupe mené par Jean Saint Malo s’échappa vers une zone marécageuse du lac Borgne avec des armes obtenues auprès d’esclaves affranchis. Jean Saint Malo fut par la suite capturé par les forces espagnoles et pendu le 19 juin 1784 devant le fronton de la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

Le village fut construit en 1763 par des Philippins qui désertèrent de navires espagnols participant aux commerce dit des galions de Manille.

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