Journée Internationale de l’Horlogerie le 10 octobre 2025 : à l’origine, le métier d’orloger (sans H) était destiné au réglage des canons

La date a été choisie en référence à la position traditionnelle des aiguilles à 10h10 sur les montres.

Le 10 octobre 2025, la première Journée Internationale de l’Horlogerie entend ainsi célèbrer le rôle et la diffusion de la culture horlogère, un savoir-faire ancré dans les territoires mais tourné vers l’avenir.

A l’origine, le métier d’orloger (sans H) était destiné au réglage des canons. Historiquement, les avancées horlogères et la marine sont liées. L’apparition des premières horloges maritimes, qui conservaient la mesure du temps même sur un navire en mouvement, fut une révolution. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, la navigation en haute mer sans repères était périlleuse. La longitude imposait de connaître l’heure réelle précise. 

L’UNESCO a inscrit depuis le 16 décembre 2020, les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art comme une tradition vivante de l’Arc jurassien franco-suisse. Toutefois, il resterait à élargir cette sauvegarde au regard des pôles d’intérêts historiques et culturels franciliens et d’autres régions.

En particulier, l’influence des échanges transmanche à l’époque de la dynastie Stuart relayée à Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye et Dol-de-Bretagne mériterait d’être célébré en 2025, année du 350eme anniversaire de l’Observatoire royal de Greenwich. Et encourager d’autres travaux pour souligner l’intérêt des sciences.

Espionne du roi Louis XIV et maîtresse du roi anglais Charles II Stuart, Louise de Keroual a attiré l’attention sur les travaux et les instruments de l’Observatoire royal de Paris dirigé par le grand Cassini, visant à une mesure plus fiable de la longitude pour la navigation en haute mer.

Cette information a conduit le roi d’Angleterre à engager la construction de l’Observatoire royal de Greenwich, dont l’inscription à l’UNESCO symbolise aujourd’hui les efforts artistiques et scientifiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Par son talent diplomatique, Louise de Keroual a favorisé l’ouverture de l’horlogerie et la mesure du temps (quête de la longitude) dans l’engrenage de la navigation en mer et dont la Grande Rue des Stuarts célèbre encore aujourd’hui l’importance pour le développement des techniques horlogères.

En 1684, Louis XIV, à la demande de Charles II qui avait fait valoir que cette terre avait appartenu à ses ancêtres les Stuarts, avait honoré Louise de Keroual du titre de duchesse d’Aubigny.

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